03 Cette hymne suit la dernière lecture prophétique de cette messe (il y aura encore l'épître et l'évangile), à laquelle elle est intimement liée. La lecture est en effet tirée du livre de Daniel (3, 47-51) et raconte l'histoire de trois enfants juifs au temps de la déportation à Babylone. N'ayant pas voulu adorer la statue de Nabuchodonosor, ils ont été jetés dans une immense fournaise ardente, mais ils n'ont pas été touchés par le feu, et ont chanté ce cantique Benedictus es en se promenant au milieu des flammes. La lecture et le chant en question figurent à toutes les messes du samedi des Quatre Temps et faisaient anciennement partie de toutes les vigiles solennelles (le rit milanais conserve cette hymne à tous les offices nocturnes).